Un projet d’usine d’assemblage de semi-conducteurs en France porté par Thales, Radiall et Foxconn

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Les annonces importantes se multiplient autour de l’IA : si les Émirats arabes unis ont fait grand bruit avec leur projet de méga-campus dédié à l’IA à Abu Dhabi, la France n’est pas en reste, et cherche à tirer son épingle du jeu dans la course à l’intelligence artificielle, dans le cadre de l’événement Choose France.

Un partenariat stratégique réunissant Thales, Radiall et Foxconn pourrait marquer une nouvelle étape dans le renforcement de l’industrie des semi-conducteurs en Europe. Les 3 entreprises ont entamé des discussions préliminaires autour de la création d’une installation dédiée à l’assemblage et aux tests de puces électroniques en France. Un projet ambitieux, dans un contexte où la souveraineté technologique du continent devient un enjeu central.

Projet d’usine de semi-conducteurs : une ambition industrielle commune

Le groupe français Thales, spécialisé dans la défense et les technologies, s’est associé à Radiall, fabricant de connecteurs, et au géant taïwanais Foxconn pour envisager la mise en place d’un site industriel dédié à l’assemblage et aux tests de semi-conducteurs (OSAT) en France.

Le projet en discussion viserait une capacité de production annuelle supérieure à 100 millions d’unités de type « System-in-Package » (SiP) d’ici à 2031. Cette technologie permet d’intégrer plusieurs composants électroniques dans un seul module, répondant aux besoins croissants du marché pour des solutions compactes et performantes.

Un investissement dans les semi-conducteurs au cœur des priorités européennes

Le montant de l’investissement envisagé pour ce projet dépasse les 250 millions d’euros, selon les déclarations des entreprises impliquées. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie européenne de renforcement de la capacité de production locale de semi-conducteurs, un secteur considéré comme stratégique face à la dépendance actuelle envers les fournisseurs asiatiques.

Thales a indiqué que ce projet pourrait fédérer d’autres acteurs industriels européens autour de cette nouvelle infrastructure, ce qui contribuerait à renforcer un écosystème technologique compétitif sur le continent.

Localisation et calendrier : des détails encore à préciser

À ce stade, les partenaires n’ont pas communiqué de lieu précis pour l’implantation de l’usine ni de calendrier pour la prise de décision finale. Les discussions sont encore à un stade préliminaire et plusieurs paramètres doivent être évalués avant d’engager les investissements définitifs.

Ce projet industriel illustre toutefois une dynamique portée par les politiques publiques et les partenariats privés pour favoriser le développement d’une industrie des semi-conducteurs européenne, capable de répondre aux besoins des marchés technologiques actuels et futurs.

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