Face à la montée des ventes de drogues en ligne, notamment de fentanyl, l’équipe de transition de Donald Trump a pris des mesures pour engager les principaux acteurs technologiques dans la lutte contre ce fléau. L’objectif est d’établir une stratégie globale visant à réduire les effets dévastateurs des drogues sur la société américaine. Découvrez comment certains GAFAM comme Google, Meta, Snap et d’autres entreprises ont un rôle à jouer dans ce combat que veut porter Trump.
Quel est le lien entre les leaders de la Tech US et la vente de drogues en ligne ?
L’équipe de transition de Donald Trump a invité 5 grandes entreprises technologiques, dont Google, Meta, Microsoft, Snap et TikTok, à une réunion prévue mi-décembre 2024. L’objectif de cet échange est de recueillir leurs priorités et de comprendre les obstacles auxquels elles sont confrontées dans la lutte contre les ventes de drogues sur leurs plateformes.
Ces entreprises jouent un rôle décisif dans la surveillance des activités illégales en ligne. Des méthodes sophistiquées de détection et des efforts coordonnés pourraient permettre de réduire les transactions liées à des substances dangereuses comme le fentanyl.
Les actions de Trump contre le fentanyl
Donald Trump s’est engagé à intensifier les efforts pour contrer la circulation du fentanyl, une drogue synthétique qui a causé des centaines de milliers de morts aux États-Unis. Il a promis d’imposer des droits de douane élevés sur les produits provenant du Mexique et du Canada si ces pays ne prennent pas des mesures concrètes pour freiner le trafic de fentanyl et l’immigration illégale.
En novembre 2024 dernier, il a annoncé, via sa propre plateforme Truth Social, le lancement d’une campagne publicitaire à grande échelle visant à sensibiliser le public aux dangers du fentanyl. Cette initiative complète les efforts précédents pour renforcer les mesures de prévention et de répression.
Une partie des GAFAM accusée de négligence
Les plateformes technologiques ne sont pas à l’abri des critiques concernant leur rôle dans la prolifération des drogues en ligne. En mars 2024 dernier, le Wall Street Journal a rapporté que des procureurs américains enquêtaient sur Meta pour déterminer si l’entreprise avait profité de la vente de drogues sur Facebook et Instagram.
De même, en janvier 2024, eBay a accepté de payer 59 millions de dollars et de renforcer ses mesures de conformité pour résoudre les accusations du département de la Justice des États-Unis. Ces accusations portaient sur son incapacité à empêcher l’achat de dispositifs servant à fabriquer des pilules contrefaites contenant du fentanyl.
Une collaboration nécessaire pour trouver des solutions durables
La lutte contre les ventes de drogues en ligne nécessite une collaboration étroite entre les gouvernements et les entreprises technologiques. Ces dernières disposent des outils et des données nécessaires pour identifier et arrêter les opérations illégales.
Le dialogue initié par l’équipe de transition de Trump pourrait ouvrir la voie à de nouvelles stratégies innovantes pour éradiquer ce problème. En déployant des technologies avancées et en établissant des normes strictes, les plateformes pourraient réduire efficacement les activités liées aux drogues sur leurs réseaux. Alors que les discussions se poursuivent, les attentes sont élevées quant à l’impact de ces efforts conjoints pour endiguer un fléau qui affecte des millions de vies aux États-Unis.