Réseaux sociaux, jeu vidéo… Avec l’attrait des consommateurs pour les univers virtuels immersives, la réalité virtuelle et la réalité mixte se démarquent comme des technologies innovantes. Mais quelles sont les distinctions entre ces deux concepts, et quelles expériences proposent-ils ? En lisant notre article, vous deviendrez incollable sur les spécificités de la VR et de la MR, car nous allons vous détailler leurs applications, leurs appareils phares et leurs perspectives d’évolution.
Définition de la réalité virtuelle (VR ou « virtual reality »)
La réalité virtuelle, souvent abrégée en VR, crée un environnement entièrement simulé et immersif. Elle enveloppe l’utilisateur dans un univers numérique, isolant le monde réel. Grâce à un casque ou des lunettes VR, l’utilisateur peut interagir avec cet univers artificiel en se déplaçant et en manipulant des objets virtuels.
Parmi les dispositifs les plus reconnus, on trouve l’Oculus Quest 2 de Meta (appelé aussi Meta Quest 2), un casque autonome qui permet de vivre des expériences immersives sans être relié à un ordinateur. Le HTC Vive et le PlayStation VR figurent également parmi les équipements populaires, souvent utilisés pour des expériences de jeu, des simulations ou des applications d’apprentissage immersif. Ces dispositifs se distinguent par leur qualité de résolution et leur confort, qui permettent une immersion prolongée. À noter que la Chine n’est pas en reste, puisque Pico, filiale du groupe ByteDance, propose également des casques de réalité virtuelle.
En VR, l’utilisateur est entièrement coupé du monde extérieur. Cette caractéristique est particulièrement appréciée pour les jeux vidéo, mais également pour des formations spécialisées, comme celles utilisées dans les secteurs médical et industriel. Grâce à l’immersion complète, l’utilisateur peut s’entraîner ou explorer des environnements simulés de manière réaliste.
Définition de la réalité mixte (MR ou « mixed reality »)
La réalité mixte, ou MR, va au-delà de l’expérience immersive de la VR en combinant éléments virtuels et réels dans un même environnement. Elle permet ainsi à l’utilisateur de voir et d’interagir simultanément avec des objets réels et numériques. Contrairement à la VR, la MR ne plonge pas l’utilisateur dans un univers complètement virtuel, mais enrichit sa perception du monde réel par des éléments interactifs virtuels.
Parmi les dispositifs de MR les plus reconnus, le Microsoft HoloLens 2 se distingue comme un modèle phare. Conçu pour des usages professionnels, il est souvent utilisé dans des secteurs comme l’ingénierie, la médecine ou l’architecture. En permettant l’intégration de données et d’objets virtuels dans l’espace réel, ce type d’appareil favorise une meilleure prise de décision et des interactions plus intuitives avec des informations complexes.
Les dispositifs MR requièrent une technologie avancée, comme des capteurs de position et des caméras pour analyser l’environnement. Cela permet une interaction fluide entre le monde réel et les éléments virtuels. Dans le cas du Magic Leap 2, un autre appareil de réalité mixte, les utilisateurs peuvent manipuler des objets numériques tout en gardant une perception claire de leur environnement physique. Ces dispositifs offrent ainsi des perspectives innovantes pour la collaboration et le développement d’applications professionnelles.
Les différences techniques entre la MR et la VR
La VR et la MR diffèrent principalement dans leur façon d’interagir avec le monde réel. Souvent associé au métavers, en VR, les utilisateurs sont complètement immergés dans un univers numérique, tandis qu’en MR, le monde virtuel se superpose au monde réel. Cette distinction affecte non seulement les applications possibles, mais aussi les technologies employées dans chaque dispositif.
Les casques VR, comme l’Oculus Quest 2 ou encore la p, nécessitent des écrans haute résolution, des lentilles et souvent des systèmes audio intégrés pour une immersion totale. En revanche, les dispositifs de MR comme le HoloLens 2 utilisent des lentilles transparentes et des caméras pour projeter des objets numériques dans l’environnement réel. La MR utilise souvent des capteurs de suivi de mouvement et de profondeur pour adapter les éléments virtuels aux déplacements de l’utilisateur et aux caractéristiques de son environnement.
En termes d’interaction, la VR offre une manipulation d’objets purement virtuels via des contrôleurs ou des gants de suivi. La MR permet une interaction plus naturelle, souvent basée sur des gestes manuels ou la reconnaissance vocale. Cela rend les dispositifs MR plus adaptés aux environnements professionnels, où les utilisateurs ont besoin de garder un lien avec leur espace physique.
Les applications et domaines d’utilisation de la MR et de la VR
Les domaines d’application de la VR se concentrent sur les loisirs, les simulations et la formation… et même le team-building en entreprise. Dans le secteur du jeu, la VR crée des expériences immersives et captivantes, avec des titres populaires comme Beat Saber ou Half-Life: Alyx. En formation, la VR permet des simulations réalistes, que ce soit pour l’entraînement médical ou les manœuvres de sécurité dans des environnements risqués.
La MR trouve ses applications dans des secteurs professionnels nécessitant des informations contextuelles en temps réel. En architecture, elle permet par exemple aux concepteurs de visualiser des maquettes numériques intégrées aux environnements réels. Dans le domaine médical, le HoloLens 2 facilite l’accès aux dossiers patients ou aux informations anatomiques lors de consultations ou d’interventions chirurgicales. La MR s’avère donc utile pour les professionnels souhaitant allier technologie et perception de l’espace physique.
Quels évolutions pour le futur pour la MR et la VR ?
Les problématiques techniques sont nombreuses pour ces technologies, en raison des besoins en termes de traitement de données et de précision des capteurs.
La VR doit constamment améliorer la résolution des écrans et la fluidité des mouvements pour éviter la sensation de vertige chez les utilisateurs. D’ailleurs, le modèle Meta Quest 3, dernier modèle sorti, propose une résolution 4K avec une technologie d’Infinite Display, promettant 30 % de pixels en plus par rapport au Meta Quest 2. C’est une prouesse technique de pouvoir offrir des qualités d’image aussi poussées pour un casque VR autonome, non relié à un ordinateur puissant.
La MR, de son côté, doit affiner la précision de l’intégration des objets virtuels, notamment en ce qui concerne le suivi des mouvements et l’ajustement des éléments numériques aux conditions réelles.
En matière d’opportunités futures, la VR et la MR sont vouées à se développer avec l’essor des technologies immersives. Les futures générations de casques, comme ceux en préparation chez Meta et Apple, visent à améliorer l’autonomie, le confort et l’immersion. Ces avancées permettront d’étendre les usages de la VR et de la MR dans des domaines encore inexplorés, enrichissant notre manière de travailler, de se divertir et d’interagir avec le monde numérique.