Bluesky autorise dorénavant les chefs d’État à rejoindre son réseau social

Impression écran du réseau social Bluesky

La politique a toujours occupé une place importante sur les réseaux sociaux, permettant à des chefs d’État, de parti ou même des membres de gouvernements d’y prendre régulièrement la parole. Bluesky, qui n’est autre que le réseau social lancé par l’ancien fondateur de Twitter (devenu X), Jack Dorsey, avait jusqu’ici interdit aux politiques la possibilité de s’inscrire sur leur plateforme. Une décision récente de Bluesky a permis de lever cette interdiction d’inscription pour les chefs d’État. Cette évolution survient à l’approche d’élections générales majeures dans des pays comme les États-Unis et l’Inde, prévues pour l’année 2024.

Des changements dans la politique d’inscription de Bluesky

Bluesky, qui avait initialement restreint l’accès des chefs d’État pendant sa période d’invitation, a récemment ouvert ses portes à ces personnalités politiques. Auparavant, la société avait déclaré qu’elle n’autorisait pas les chefs d’État à rejoindre la version bêta de sa plateforme, mais cette politique a été revue, permettant ainsi une adhésion plus diversifiée. Cette initiative n’est pas sans rappeler celle de BeReal, le réseau social français qui avait officiellement permis aux personnalités de tout bord de rejoindre sa plateforme, avec le lancement de RealPeople.

Au cours de sa phase initiale, Bluesky avait mis en place des restrictions, demandant aux utilisateurs d’obtenir une invitation pour rejoindre la plateforme. Cependant, en février 2024 dernier, la société a ouvert son service à toute personne souhaitant s’inscrire, après avoir fonctionné en mode invitation uniquement pendant près d’un an.

Comme tout réseau social, la plateforme Bluesky a été confrontée à des problèmes de modération depuis ses débuts, y compris des controverses liées à la gestion des discours haineux et des insultes raciales. Ces défis ont incité l’entreprise à mettre en place des mesures de modération plus robustes.

En décembre 2023 dernier, Bluesky a mis en place des listes de modération ainsi que des outils automatisés pour faciliter la surveillance et la régulation du contenu. Plus récemment, l’annonce de l’outil Ozone a permis aux utilisateurs de créer leurs propres services de modération et d’étiquetage, dans le but de renforcer l’intégrité du réseau.

Homepage bsky.app
La page d’accueil minimaliste de Bluesky.app

Avec l’arrivée de personnalités politiques, quelles conséquences sur Bluesky ?

Avec l’ouverture aux personnalités politiques, Bluesky pourrait être confronté à de nouveaux défis de modération, différents de ceux auxquels il était habitué. L’intégration de figures politiques pourrait nécessiter une surveillance plus stricte et une réponse rapide aux problèmes émergents.

En comparaison, son rival Threads a adopté une approche différente en se tenant à l’écart de la recommandation active de contenus politiques. Cependant, Bluesky offre aux utilisateurs la possibilité de s’abonner à différents flux, leur permettant ainsi de contrôler les types de contenus politiques qu’ils souhaitent consulter, sans dépendre d’un algorithme central.

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