Les nouvelles technologies investissent aujourd’hui tous les domaines de notre quotidien. L’industrie alimentaire ne fait pas exception à la règle. De nombreuses startups se positionnent sur ce secteur très concurrentiel, que ce soit dans le domaine de la restauration, de la distribution ou de la livraison de produits alimentaires. Les consommateurs apprécient et sont preneurs de nouvelles solutions pour faciliter le quotidien.
En France ce marché, appelé la foodtech, est en plein essor et de nombreuses jeunes pousses tentent de percer sur ce créneau. Comment peut-on définir la foodtech ? Quel potentiel pour le marché français ? Comment la startup La Belle Vie arrive à tirer son épingle du jeu ?
Qu’est-ce que la foodtech ?
Venu des États-Unis, le terme de foodtech regroupe les activités qui gravitent autour de l’alimentation et des nouvelles technologies. Son champ d’action est vaste. Il s’étend de la production des aliments à la livraison, en passant par la transformation des produits, la distribution ou le conseil nutritionnel. Par exemple, des startups proposant des capteurs pour gérer la maturité des récoltes ou des drones pour surveiller les champs font partie de la foodtech.
Toutes ces entreprises, essentiellement des startups, utilisent internet et les réseaux sociaux pour se faire connaître. L’expérience client est fondée sur l’utilisation des smartphones. L’objectif est de faciliter le quotidien des consommateurs en leur proposant des produits ou des services liés à l’alimentation au sens large.
Le marché français de la foodtech : un potentiel à exploiter
Créée au États-Unis, la foodtech a investi depuis peu le marché européen. Présente en France depuis quelques années, son potentiel de développement reste énorme dans l’hexagone. Les consommateurs français sont de plus en plus concernés par ce qu’ils mettent dans leur assiette, mais ils ont de moins en moins de temps à passer en cuisine. Ils sont en attente de solutions leur proposant des produits sains, sur des circuits courts et de qualité. L’utilisation des smartphones et des nouvelles technologies permet de créer cette proximité entre producteurs, distributeurs et consommateurs.
Les principaux acteurs connus à l’échelle héxagonale s’appelent Quitoque, Frichti, ainsi que des acteurs internationaux plus connus comme Just Eat, Uber Eats ou Deliveroo qui se sont spécialisés dans la livraison de repas, en liaison avec les restaurateurs.
La food tech : l’avenir de la grande distribution ?
L’exemple de la startup La Belle Vie
Parmi les jeunes pousses du secteur, certaines ont su tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de la startup parisienne La Belle Vie. Spécialisée dans la livraison rapide de produits alimentaires, l’entreprise propose une gamme étoffée d’articles qui fait sa spécificité. Tout est rassemblé au même endroit et en une seule commande. Petits producteurs et artisans, produits bio, épicerie fine, gamme de produits classiques de supermarchés, les produits proposés sont variés.
La livraison de repas à domicile est même possible avec le service traiteur qui propose des plats cuisinés préparés quotidiennement dans les cuisines de l’entreprise. La promesse de La Belle Vie ? Vous livrer les meilleurs produits alimentaires pour vos recettes le plus rapidement possible.
La startup a ainsi fait de ses délais de livraison un avantage concurrentiel fort : 3 h sur Paris, 5 h en Île-de-France et le lendemain pour le reste de la France, avec des frais de livraison défiants toute concurrence. Aucun autre acteur de ce niveau sur le secteur ne peut aujourd’hui tenir de tels engagements.
De belles perspectives de développement
Présent sur la marché de la foodtech française depuis 2015, La Belle Vie a depuis doublé son chiffre d’affaires chaque année. La période actuelle de confinement a même fait exploser les résultats pour atteindre un chiffre d’affaires mensuel de 4 millions d’euros. Effet conjoncturel ? Pas seulement. La startup de livraison de produits alimentaires compte bien ancrer son expansion dans la durée.
La levée de fonds de 11,6 millions d’euros réalisée en 2020 va en partie permettre à La Belle Vie de déployer ses services sur tout l’hexagone. Trois nouveaux entrepôts devraient rapidement voir le jour afin de desservir de nouvelles grandes villes de province comme Lyon ou Lille. La startup compte également continuer d’investir dans l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies. Véritable casse-tête pour les intervenants sur la livraison de produits alimentaires, la logistique est ici gérée par un logiciel propriétaire développé en interne. Cette spécificité donne l’assurance à l’entreprise de garder son indépendance et d’atteindre les perspectives de croissance espérées.
Les étoiles montantes de la foodtech française ont un potentiel énorme à exploiter. Le marché n’en est encore qu’à ses débuts dans l’hexagone et les événements actuels démontrent l’utilité indéniable des nouvelles technologies dans notre consommation de produits alimentaires. Les startups à la pointe comme La Belle Vie ont de belles heures devant elles. Charge à elles de gérer les défis qui vont se présenter : faire face à la concurrence étrangère, trouver un équilibre avec l’industrie agroalimentaire, atteindre un seuil de rentabilité, tout cela sans perdre de vue leurs valeurs ni décevoir les consommateurs.